Les réseaux informatiques sont des systèmes interconnectés permettant l'échange de données entre divers appareils comme ordinateurs et serveurs. Ils se déclinent en plusieurs types, notamment les réseaux locaux (LAN), qui relient des appareils sur une petite zone, et les réseaux étendus (WAN), qui couvrent de grandes distances. Les principaux composants incluent le matériel (routeurs, commutateurs) et les protocoles de communication tels que TCP/IP, HTTP et FTP. La sécurité des réseaux est primordiale pour protéger les données, utilisant des outils comme des pare-feu et des systèmes de détection d'intrusion. Les topologies de réseaux, telles que l'étoile et le bus, définissent la manière dont les appareils sont interconnectés. Les tendances actuelles incluent le déploiement de la 5G et les réseaux définis par logiciel (SDN), soulignant l'importance croissante des réseaux dans la communication moderne.
Le modèle OSI (Open Systems Interconnection) est une architecture de réseau composée de sept couches, allant de la couche physique, qui gère les connexions matérielles, à la couche application, qui fournit des services aux utilisateurs. Chaque couche a des fonctions spécifiques, facilitant la communication entre dispositifs. En revanche, le modèle TCP/IP, utilisé principalement pour Internet, est structuré en quatre couches : la couche d'accès au réseau, la couche Internet (gérant l'adressage et le routage), la couche de transport (assurant la livraison des données) et la couche d'application (regroupant divers protocoles comme HTTP et FTP). Bien que le modèle OSI soit plus théorique et pédagogique, le modèle TCP/IP est plus pratique et orienté vers l'implémentation, jouant un rôle crucial dans les communications modernes. Ensemble, ces modèles aident à comprendre et à développer des technologies réseau.
L'adressage IPv4 et IPv6 est essentiel pour l'identification des dispositifs sur un réseau. IPv4, avec son format de 32 bits, offre environ 4,3 milliards d'adresses uniques, ce qui s'est révélé insuffisant avec l'expansion d'Internet. Il utilise une notation décimale pointée, divisée en quatre octets. En revanche, IPv6, introduit pour pallier cette limitation, utilise un format de 128 bits, permettant une quantité presque illimitée d'adresses (environ 340 sextillions). IPv6 adopte une notation hexadécimale, séparée par des deux-points, et intègre des fonctionnalités avancées telles que l'autoconfiguration et la sécurité intégrée. Ainsi, la transition vers IPv6 est cruciale pour soutenir la croissance continue d'Internet et améliorer les capacités de communication entre dispositifs.